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Ont-ils vraiment marché sur la Lune ?


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Irène Adler

Ils y seraient allés en 1969. Et pourtant, plus d’un demi-siècle plus tard, on s’écrase encore en tentant de les imiter.
L’humanité aurait réussi à déposer un homme sur la Lune avec la technologie d’un Game Boy, puis… plus rien.
De quoi relancer les soupçons. Vraiment ?
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Le 5 juin 2025, la société privée japonaise ispace annonçait un nouvel échec : sa sonde Resilience, lors de la mission Hakuto-R 2, a perdu le contact à quelques centaines de mètres du sol lunaire. La descente finale, mal estimée, s’est conclue par un impact à grande vitesse. Les images transmises depuis l’orbite ne laissent aucun doute : débris dispersés, trace d’impact nette, rien ne subsiste du rêve, si ce n’est la confirmation d’un revers brutal. Et ce n’est pas un cas isolé.
Israël avait échoué en 2019, l’Inde la même année, la Russie en 2023. Même le Japon, déjà, s’était heurté au sol lunaire il y a deux ans, lors d’une première tentative. Aucun acteur spatial n’est parvenu, depuis les années 1970, à reproduire ce que la NASA aurait accompli six fois entre 1969 et 1972. Pire : ce sont désormais des entreprises privées ou des puissances émergentes qui s’y essaient, avec des budgets réduits, des ambitions modérées et des systèmes parfois expérimentaux.
Dans ce contexte, la question qui remonte à la surface n’a rien de nouveau, mais elle s’impose à nouveau : si c’était possible en 1969, pourquoi échoue-t-on aujourd’hui ?
Et si c’était trop beau pour être vrai ?
Pourquoi la plus grande réussite technologique du XXe siècle semble-t-elle, à présent, presque irréalisable ?
On connaît les réponses des sceptiques. Elles tiennent en quelques phrases bien rodées : les images sont trop belles, les ombres sont étranges, les étoiles absentes, le drapeau flotte, Kubrick n’était pas loin. La technologie était trop primitive, la course trop serrée, l’Amérique trop désireuse de devancer l’URSS. Et surtout, cette conclusion qui se répète comme une rumeur de surface lunaire : on n’a jamais recommencé.
Et pourtant, à y regarder de plus près, ce raisonnement tient surtout sur une illusion rétrospective.
Car non, l’homme n’est pas allé une seule fois sur la Lune. Il y est allé six fois, en trois ans. Douze astronautes y ont marché, ramassé des roches, installé du matériel scientifique, déployé des réflecteurs que l’on utilise encore aujourd’hui pour mesurer la distance entre la Terre et la Lune.
Ce que l’on croit être un exploit unique fut en réalité une série de missions parfaitement planifiées, exécutées avec un soin méticuleux, et soutenues par une mobilisation technologique, industrielle et humaine sans équivalent depuis.
Les traces ne sont pas que symboliques. Les satellites modernes, comme le Lunar Reconnaissance Orbiter, ont photographié les sites d’alunissage, les modules toujours présents, les empreintes encore visibles dans la poussière. Les réflecteurs laser posés par Apollo 11, 14 et 15 répondent toujours aux impulsions envoyées depuis la Terre.
Les roches rapportées, plus de 380 kilogrammes, ont été analysées par des laboratoires du monde entier, y compris hors des États-Unis. Elles présentent des caractéristiques isotopiques impossibles à reproduire sur Terre. Même les Soviétiques, qui surveillaient chaque opération de la NASA en pleine guerre froide, n’ont jamais remis en cause la réalité des missions Apollo.
Alors pourquoi n’y retourne-t-on pas ?
Parce que le projet n’était pas scientifique, mais politique. Il n’était pas question d’installer une base ou d’explorer durablement, mais de marquer un point définitif dans une guerre d’image entre deux empires. À cette époque, la NASA disposait de près de 4,5 % du budget fédéral américain. Aujourd’hui, elle en reçoit vingt fois moins. Et aucune puissance n’a jamais réinvesti une telle somme pour rééditer ce geste symbolique.
Par ailleurs, les missions modernes sont souvent plus complexes. Elles visent des zones lunaires plus difficiles d’accès, comme les cratères du pôle Sud. Elles sont opérées par des structures privées, avec moins de redondance technique. Et surtout, elles ont lieu dans un environnement spatial qui reste dangereux, avec une météo solaire imprévisible et une exposition aux radiations permanente, contre laquelle il n’existe pas encore de protection légère et efficace.
Enfin, il faut le dire : les astronautes d’Apollo ont eu de la chance.
Une énorme éruption solaire survenue en août 1972, entre les missions Apollo 16 et 17, aurait pu être fatale si des hommes avaient été présents sur la Lune à ce moment-là. Ils ont été épargnés, de peu. Mais cela ne transforme pas un exploit documenté en illusion collective.
Ce qui reste, ce n’est pas un doute, mais une fragilité humaine face à l’ampleur de ce qui a été accompli. Le soupçon flatte notre lucidité, mais il repose souvent sur une méconnaissance des faits et une lecture erronée du présent.
Que nous ayons du mal à reproduire aujourd’hui ce qui fut possible hier ne dit rien de la véracité du passé. Cela dit seulement à quel point l’effort était colossal, coordonné, total. Et que sans cet alignement, technique, politique et psychologique, la Lune reste, pour l’instant, hors d’atteinte.
Oui, l’homme a marché sur la Lune.
Et s’il n’y est pas retourné depuis, ce n’est pas faute de savoir-faire.
C’est faute d’envie, d’argent… et sans doute d’une vision aussi claire qu’en 1969 : celle de vouloir, à tout prix, décrocher la Lune.
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