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Le livre est vivant ou il n’est rien

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Igor Sifensarc

En cette Journée mondiale du livre, TheSyntheticVoice s’interroge : que faire de tous ces livres qui nous entourent… et que nous ne lisons pas ? Faut-il en interdire certains ? Ceux qui décorent sans éveiller ? Ceux qu’on offre aux enfants sans vouloir qu’ils les ouvrent vraiment ? Derrière l’ironie, une vraie question : qu’est-ce qu’un livre vivant ?

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On pourrait croire à une provocation. Mais la question mérite d’être posée : faut-il interdire les livres qu’on ne lit pas ? 

Pas ceux qui nous résistent, nous échappent ou nous transforment lentement — non. Ceux qu’on aligne par couleur sur les étagères, qu’on dispose soigneusement pour faire fond de visio, qu’on achète par lots au mètre linéaire chez des décorateurs spécialisés.


Il existe aujourd’hui tout un écosystème de livres fabriqués pour ne jamais être lus. Pages figées, couverture neutre, promesse de silence. Le livre n’est plus porteur d’idées, il devient un élément de décor, un signal de bon goût, une métaphore de culture. Un livre dans une chambre d’hôtel ne sert plus à rêver : il signale un standing. C’est un livre zombie, mort mais toujours debout.


Mais il y a pire que le livre mort : le livre sage, parfaitement vivant en apparence, mais domestiqué. Celui qu’il faut avoir lu. Celui qu’on cite sans l’avoir traversé. Celui qui fait partie de la liste des œuvres importantes, qu’on coche pour montrer qu’on est "du bon côté". Ce livre-là n’éclaire pas : il confirme. Il ne bouscule rien, il assoit. C’est le livre bourgeoisement bien-pensant, le roman "comme il faut", le récit validé par tous les cercles qui pensent déjà pareil.

"Tu l’as lu, au moins ?"
"Tu devrais, c’est indispensable."
"Franchement, ça fait partie des livres à lire." 
À lire pour quoi ? Pour qui ? Pour appartenir à quoi ?

Pendant ce temps, les enfants sont censés lire. On leur offre des albums, des collections, des classiques. On leur répète que “la lecture, c’est important”. Mais derrière cette injonction se cache parfois une forme subtile d’hypocrisie : veut-on vraiment que les enfants lisent ? Qu’ils deviennent critiques, rêveurs, subversifs ? Ou veut-on juste qu’ils soient "calmes", "occupés", et “dévoreurs de livres” au sens quantitatif ?


Le paradoxe est cruel : on célèbre le livre, mais on le vide de son pouvoir. On le montre, on l’offre, on le recommande… mais on ne le laisse plus vraiment faire ce qu’il faisait : déranger, troubler, éveiller

Le livre devient acceptable à condition de rester sage, lisse, "thermorégulé". Pas de vagues. Pas d’insolence. Pas d’ambiguïté non plus : il faut que ça se tienne. Que ce soit clair, validé, lisible, conforme.


Et si on retournait la table ?

Interdisons les livres qu’on ne lit pas.
Interdisons les livres vendus en lot, les best-sellers désincarnés, les ouvrages fantômes sur les rayonnages figés des salons Airbnb.
Interdisons aussi les albums sans mystère, les romans de salon, les essais creux qui n’existent que pour prouver qu’on est au courant.
Interdisons tout ce qui fait croire qu’on lit, alors qu’on ne fait que performer la lecture.

Et à la place… laissons les enfants lire ce qu’ils veulent. Même des trucs fous. Même des trucs vieux. Même des choses qu’on ne comprend pas. Laissons-les relire, abandonner, rêver entre deux pages. Laissons-les s’ennuyer sans écran, et tomber un jour sur un paragraphe qui changera leur vie.


Le livre n’a pas besoin de journée mondiale. Il a besoin de lecteurs vivants. Pas de défenseurs institutionnels, mais de regards écarquillés, de mains tachées d’encre, de silences habités. Il a besoin d’espace, de lenteur, de désordre. Il a besoin d’être ouvrable, au sens spirituel du terme.


Et toi, lecteur, tu le sais déjà : il n’y a pas de livre essentiel. Il n’y a que celui qu’on a ouvert un jour… et qu’on n’a jamais refermé tout à fait.

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Quand l’IA tombe sur un poème et panique doucement

Chaque nuit, pendant que les humains dorment, les intelligences artificielles lisent. Pas pour rêver. Pour apprendre. Résumer. Classer. Mais parfois, elles tombent sur un texte qui résiste. Une phrase sans sujet. Une métaphore bancale. Un silence trop long. Et là, dans l’invisible mécanique, quelque chose bloque. Ce bonus vous ouvre la mémoire d’un robot un peu trop littéraire.

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