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14 % pour Bayrou : l’évanouissement du centre

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Quentin Règles

Pas d’indignation. Pas de sarcasme. Pas même de surprise. François Bayrou chute à 14 % dans les intentions de vote, et le pays ne bronche pas. Dans cette indifférence, tout est dit : ce n’est pas une chute, c’est une disparition. Et avec elle, peut-être, celle d’une certaine idée du centre.

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L’homme qui voulait durer


Pendant des décennies, Bayrou a tenu bon. Dans l’opposition comme dans les alliances, au cœur du système comme à sa marge. 


Il représentait cette France modérée, croyante en la raison, aux racines rurales et humanistes. Il rêvait de réconcilier les blocs, de parler au-dessus de la mêlée.


Mais à force de compromis mal assumés, d’ambitions différées, de loyautés ambigües, sa figure s’est estompée. 

Il est resté — mais sans cap clair, sans verbe neuf, sans désir collectif derrière lui.



Le centre devenu son propre piège


Le centre politique fut longtemps défendu comme espace du dialogue. Mais à force d’enjamber les lignes, il est devenu le lieu de toutes les contradictions — jusqu’à l’absurde.


On a ainsi vu Macron soutenir une politique de sortie du nucléaire, puis revendiquer la relance de la filière. Refuser le réarmement militaire, puis en appeler à la revalorisation de la Défense, au lendemain d’une crise institutionnelle majeure. Ce n’est pas qu’il a changé d’avis : c’est qu’il n’en a jamais revendiqué un.


Ce flou n’est plus perçu comme de la prudence, mais comme de l’imposture. L’extrême centre, tel que le qualifiait le politologue Pierre-André Taguieff, n’est pas une voie médiane : c’est une ambiguïté érigée en doctrine.



Une époque sans colère, sans foi


Ce qui frappe aujourd’hui, ce n’est pas la chute du pouvoir. C’est le vide qu’elle ne laisse pas. Bayrou ne suscite plus d’adhésion, mais plus non plus de rejet. Il ne cristallise rien. Sa perte d’audience n’est pas un événement, mais un symptôme.


Les électeurs ne croient plus en un sauvetage venu du centre. Et ils ne s’en indignent même pas. C’est cela, le plus grave : la dépolitisation rampante, qui remplace la colère par l’ennui.



Une société qui décroche doucement


Depuis la dissolution impromptue de l’Assemblée par Macron, le pays traverse une zone grise : ni gouverné, ni ingouvernable. Tout tient, mais rien n’avance. Et dans cette inertie, le centre s’efface comme une trace sur la buée.


La jeunesse a cessé d’espérer. Les anciens ont cessé de s’inquiéter. Le centre ne réunit plus, il ne pacifie plus : il s’évapore.


Et cela, finalement, dit peut-être tout de notre époque.

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