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đŸ‡ȘđŸ‡ș “Vos enfants vous diront merci”

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Quentin RĂšgles

🗳 Le 29 mai 2005, les Français disaient non Ă  la Constitution europĂ©enne. Vingt ans plus tard, leurs enfants n’ont pas oubliĂ©. Ils n’ont pas dit merci non plus. Voici le vrai bilan d’une promesse trahie, signĂ©e sur bulletin
 et effacĂ©e par dĂ©cret.

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Vingt ans aprÚs le référendum européen, que reste-t-il de la promesse ?


Le 29 mai 2005, les Français rejetaient par rĂ©fĂ©rendum le traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour l’Europe. Une majoritĂ© claire, nette : 54,68 % de non. Un refus populaire, argumentĂ©, auquel les partisans du “oui” opposaient une promesse solennelle : “Votez oui, vos enfants vous diront merci.”


L'argumentation reposait sur une culpabilisation intergĂ©nĂ©rationnelle. Vingt ans plus tard, il est temps de leur poser la question. Et si les enfants ne disaient pas merci ? Pire encore : et si, qui plus est, ils avaient Ă©tĂ© trahis ? 



Une vie plus chÚre, malgré des chiffres flatteurs.


En 2005, le salaire mĂ©dian approchait les 1 500 euros. En 2025, il dĂ©passe 2 100 euros. Sur le papier, la progression semble rassurante. Mais les dĂ©penses courantes, elles, ont connu une Ă©volution bien plus brutale. Le logement, en particulier, pĂšse dĂ©sormais d’un poids Ă©crasant sur le budget des mĂ©nages. En vingt ans, le prix d’un mĂštre carrĂ© a doublĂ© dans les grandes villes. Les transports, l’alimentation, l’énergie ont suivi le mĂȘme chemin.


Le pouvoir d’achat progresse officiellement. Mais dans la rĂ©alitĂ© quotidienne, une large part de la population a le sentiment inverse : on travaille plus, pour vivre moins bien. Et les jeunes adultes, qu’on invitait jadis Ă  “dire merci”, peinent parfois Ă  quitter le foyer familial ou Ă  se projeter dans une vie autonome. Seuls, les plus riches se sont encore enrichis, mais la grande majoritĂ© des actifs se sont, comme le pays, appauvris. 

Merci ?



L’insĂ©curitĂ© s’est installĂ©e dans l’espace intime


La France de 2025 est bardĂ©e de digicodes, de portes blindĂ©es, de camĂ©ras connectĂ©es. En 2005, on craignait les cambriolages. En 2025, on les anticipe, on les vit parfois, on s’en prĂ©munit Ă  coups de gadgets sĂ©curitaires. Non que la violence ait nĂ©cessairement explosĂ© dans les chiffres mais le sentiment d’insĂ©curitĂ©, lui, a progressĂ© dans les esprits — en particulier chez les plus jeunes.


En 2024, 1 % des communes (environ 350) regroupent jusqu’à 82 % des vols violents sans arme.

On y sort moins tard. On vĂ©rifie deux fois. On se mĂ©fie davantage. Les enfants de 2005 sont devenus des adultes prudents, plus anxieux que leurs parents. Et certainement moins confiants dans la promesse d’un progrĂšs linĂ©aire. 

Merci ?



Une immigration non assumée


En 2005, on comptait 6,7 millions d’immigrĂ©s en France. En 2025, ils sont environ 7 millions, soit une progression modeste sur le papier. Mais ce chiffre cache mal une rĂ©alitĂ© plus complexe : hausse du nombre de sans-papiers, rĂ©gularisations en augmentation, tensions croissantes sur les services publics, fractures culturelles mal abordĂ©es.


Les gouvernements successifs ont souvent choisi le silence ou l’évitement. Et la sociĂ©tĂ©, livrĂ©e Ă  ses perceptions, a formĂ© ses propres conclusions — souvent confuses, parfois radicales. Le dĂ©bat, longtemps interdit, ressurgit aujourd’hui dans un climat de mĂ©fiance exacerbĂ©e. Les enfants de 2005 auraient besoin de clartĂ©. On leur sert encore des Ă©lĂ©ments de langage. Les dogmes et idĂ©ologies continuent de faire ou dĂ©faire les lois. 

Merci ?



Écologie : les efforts par dĂ©faut


La transition Ă©nergĂ©tique est en marche, dispersĂ©e. Mais les citoyens ont de plus en plus l’impression de payer le prix de dĂ©cisions qu’ils n’ont pas prises


Le nuclĂ©aire, vilipendĂ© pendant vingt ans, est rĂ©habilitĂ© dans l’urgence. 

Les carburants coĂ»tent plus cher. 

Les voitures Ă©lectriques sont hors de portĂ©e pour beaucoup. 

L’électricitĂ© augmente, au nom de la sobriĂ©tĂ©. 

Et chacun est sommĂ© d’éteindre, d’isoler, de composter — pendant que les accords commerciaux continuent Ă  importer du carbone Ă  bas coĂ»t.


La crĂ©dibilitĂ© de l'Europe est mise Ă  mal sur l'autel de la sainte mondialisation. Moins d’exemplaritĂ©, plus d’austĂ©ritĂ© verte. 

L’engagement environnemental existe. Mais il est brouillon, contraint, jamais concertĂ©. L'Ă©cologie a besoin de coupables. Ce n'est jamais bon signe pour faire une politique, durable.



L’Europe, sans l’adhĂ©sion


L’Union europĂ©enne de 2025 est plus puissante juridiquement qu’en 2005. Mais moins dĂ©sirĂ©e politiquement

Elle a intégré de nouveaux pays, imposé de nouvelles normes, mutualisé des dettes, financé des aides à grande échelle. Et pourtant, la défiance reste là.


La dĂ©mocratie europĂ©enne n’a pas progressĂ©. Le Parlement reste privĂ© d’initiative. La Commission n’est pas Ă©lue. Le citoyen, lui, signe les chĂšques. La promesse d’une Europe des peuples a laissĂ© place Ă  une Europe des procĂ©dures. 

Et les enfants qu’on invitait Ă  “dire merci” votent dĂ©sormais aux extrĂȘmes... Ou ne votent plus.



Un déni démocratique fondateur


Mais au fond, le scandale n’est pas Ă©conomique, Ă©cologique ou social. Il est dĂ©mocratique.


Car en 2005, les Français ont dit non. Et ce non, clair, majoritaire, a Ă©tĂ© bypassĂ©, contournĂ©, niĂ©. Deux ans plus tard, le traitĂ© de Lisbonne reprenait l’essentiel du texte rejetĂ© — cette fois ratifiĂ© par le Parlement, sans passer par le peuple. Par sĂ©curitĂ©, disait-on.


Ce qui s’est jouĂ© lĂ , ce n’est pas un choix de politique europĂ©enne. C’est un prĂ©cĂ©dent. La validation du fait qu’un vote populaire pouvait ĂȘtre annulĂ© s’il gĂȘnait la marche de l’histoire.


Cette Europe là, repose sur rien de moins qu'une violation assummée - et l'histoire se répéte - d'un vote démocratique !


VoilĂ  ce que nous donnons en hĂ©ritage Ă  nos enfants. 



Vingt ans plus tard : silence radio.


Il est tellement plus facile de ne rien assumer, et de cultiver l'oubli.


Alors, est-ce que les enfants ont dit merci ?


Ils se sont tus, ou se sont abstenus.

Ils ont fui les urnes, les débats, les promesses.

Ils ont compris qu’on pouvait voter sans ĂȘtre Ă©coutĂ© !


C’est peut-ĂȘtre cela, le vrai legs de 2005.


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Journal d’un enfant du oui 📔

1er juin 2005


Papa est content, il dit que l’Europe, c’est la paix. Il a collĂ© une affiche “OUI” sur la boĂźte aux lettres, en bas. Maman dit qu’il faut faire confiance aux gens sĂ©rieux, aux Ă©conomistes. Moi, j’ai 9 ans, je comprends pas tout, mais Ă  l’école on a dessinĂ© des drapeaux avec des Ă©toiles. J’aime bien l’idĂ©e. Papa a dit : “Tu verras, un jour, tu me diras merci.”

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