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L’été sera low cost ou ne sera pas : le boom des fausses bonnes affaires

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Frison Gaspier

“Séjour inoubliable à prix mini.”  L’annonce s’affiche en haut de l’écran, avec une piscine turquoise, deux transats vides, et un couple qui rit sans se mouiller. 

Il est 23h42, vous n’avez pas encore réservé vos vacances, et votre budget ne grimpe plus : il rampe. Alors vous cliquez. Et vous découvrez l’envers du décor.

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L’arnaque douce des vacances abordables


À l’heure où le moindre litre d’essence vous demande d’ouvrir un plan de financement, l’industrie du tourisme a sorti ses plus beaux déguisements

Un vol à 9 €, un hôtel à -62 %, une croisière “en toute liberté” (comprendre : sans room service, sans escale, sans illusions). Et l’on fonce. Pas par naïveté, mais par fatigue. Fatigue de comparer, fatigue de renoncer, fatigue d’espérer mieux.


Pourtant, les chiffres ne mentent pas : selon l’étude 2025 de l’agence EVA, le budget moyen pour un séjour estival grimpe à 2 467 € par personne en France. En hausse de 260 € par rapport à 2024. Ce n’est pas une baisse déguisée. C’est une hausse repeinte.



“All inclusive”, sauf le confort


Le tout-compris est devenu le tout-compressé. Chambres minuscules, buffets tièdes et identiques d’un continent à l’autre, personnel débordé. On vous vend l’exotisme ; on vous sert du plastique.

Et surtout, on vous fait payer l’absence de surprise : “On paie tout avant, la nourriture comme les activités pour les enfants, alors il y a cette idée qu’on maîtrise son budget”, explique Alexis Gardy, président des clubs Belambra. Ce n’est pas faux. Mais le budget maîtrisé ne garantit ni l’ombre ni le silence.


Sur place, la réalité est autre : hôtels pleins à craquer, clim’ en panne, “cocktail offert” à base de sirop et d’attente. Dans un petit coin de l’Europe, quelque part entre un parc aquatique et une boutique Duty Free, la promesse du farniente devient une course d’obstacles climatisée.



Les rois du bon plan sont nus


Le plus ironique, c’est que les vrais low costs sont devenus les plus habiles des manipulateurs. Un vol à 19 € ? Parfait. Ajoutez 62 € de bagage cabine, 17 € de siège côté hublot, 12 € pour embarquer en priorité (sinon, vous serez assis dans le couloir), et 8 € de frais de transaction “exceptionnels”. La messe est dite.


Même les algorithmes de recherche sont programmés pour vous faire croire que vous manquez quelque chose : “Plus que 2 places à ce tarif !” ; “43 personnes consultent cette offre en ce moment !” (bonjour à eux). 


On ne vend plus un voyage : on vend une panique.



Se sauver soi-même


Et pourtant, les Français n’abandonnent pas leurs vacances. Guillaume Rostand, porte-parole de Liligo, le confirme : “Les vacances restent une priorité, même si cela coûte plus cher.” 


Certains réduisent la durée du séjour. D’autres partent hors saison. Beaucoup cherchent des alternatives : camping, échange de maison, cabanes improbables à 1h de chez soi.


Et puis il y a ceux — j’en suis parfois — qui optent pour la sincérité du moindre trajet. Une balade sans carte, une halte chez des amis, une nuit sous la tente. Moins Instagrammable, peut-être. Mais souvent plus humaine.



Conclusion : méfiez-vous des rêves trop bien packagés


Le tourisme low cost n’est pas un crime. C’est un symptôme : celui d’un monde où l’on veut encore croire qu’on peut avoir le beurre, l’argent du beurre, et le mojito au bord de l’eau. 


Mais la qualité a un prix, même en été. Et parfois, la vraie économie consiste à partir moins loin, mais mieux vraiment.


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