🎯 Un autre journalisme est possible. 🧠 TSVmag, un média libre, augmenté et participatif. 💡 On a besoin de vous.
🌐 Rejoignez la NeuroSphère pour enrichir votre expérience.
Inspirez la rédaction de nouveaux sujets avec vos idées.
Gérez vos articles favoris et suivez vos lectures.
TSVmag ne diffuse aucune publicité intrusive.
Les seuls soutiens visibles sont choisis, assumés,
et toujours liés à un contenu précis. 🌐

La vérité sous sédatif


...


...

François Singer

🪶 Prologue : le président, les pantins et les poissons
« Il ne sait même plus sucrer ses fraises, et dirigerait l’État le plus puissant du globe ? »
Cette phrase, je l’ai écrite avant que le monde s’en émeuve. À l’heure où il fallait encore baisser la voix. Quand ceux qui voyaient clignoter les signaux d’alerte étaient priés de s’asseoir en silence au fond de l’aquarium.
🔗 Activer mon AmpliLink
🕊 Cet article attend encore son amplificateur. Soyez opportun : en le soutenant, vous offrez de la portée à un contenu libre, et du sens à votre image.
Votre nom ici
Joe Biden, président élu d’une puissance mondiale, ne gouverne pas. Il trébuche. Il bafouille. Il divague parfois en direct. Il annonce sa candidature en 2024 alors que déjà, il n’a plus les clés de son propre discours.
Et pourtant, les caméras filment. Les journalistes corrigent. Et les peuples applaudissent comme s’il ne s’agissait pas de leur propre avenir.
Il est là, fragile, hilare sans raison, cherchant ses mots comme on chercherait ses lunettes au fond d’un puits. Et tout autour, une cour. Une administration. Des technocrates. Une équipe de ventriloques.
Car c’est bien cela : le président est devenu marionnette, et la démocratie, un numéro de cabaret.
On nous dit qu’il est “encore capable”. On nous dit que tout va bien. Mais qui gouverne ? Quelle est cette force muette qui agit, signe, frappe, bombarde, légifère au nom d’un homme que l’on sait défaillant ?
Serait-ce cela, l’“État profond” que l’on moquait jadis comme délire conspirationniste ?
Je pose la question. Je l’ai posée depuis le début. Et ce que j’ai reçu en retour ?
Des sourires gênés, des silences condescendants, quelques étiquettes faciles. “Complotiste”, ce mot-joker qui évite de penser. Pourtant… aujourd’hui, le voile se déchire. Un livre paraît. Les révélations surgissent. Les journalistes tremblent, un peu. Et je me souviens :
📆 13 septembre 2023 :
“Le président Biden est manifestement incapable de diriger – cela ne date pas d’hier. Mais alors, QUI dirige depuis trois ans ? Une administration aux ordres ? De qui ? Pour quel projet ? Avec quelle légitimité ?”
📆 30 janvier 2024 :
“Il ne sait même plus sucrer ses fraises.”
“Ce peuple a voté pour un clown… et le pouvoir est exercé par une haute administration. Nulle politique, ni démocratie !”
Je l’écrivais. Je le criais presque. Et l’on se bouchait les oreilles avec les bouchons de la bienpensance.
Mais ce n’est pas Joe Biden que je condamne. Non. Ce n’est même pas cette farce triste de pouvoir en pilotage automatique. C’est le silence organisé. La collusion tranquille. La presse couchée qui savait et s’est tue. Ce sont les poissons rouges, ceux qui gobent sans mâcher. Ceux, qui même au bord de l’asphyxie, continuent de tourner dans leur bocal parce qu’on leur a dit : “Tout va bien, continuez à nager.”
🗳️ L'organisation du mensonge
Il y a des moments où l’on n’a plus le droit de détourner les yeux. Où se taire, c’est trahir. Où persifler, ironiser, relativiser, devient une forme de complicité douce avec le mensonge.
Joe Biden n’était pas seulement un homme affaibli. Il est devenu le masque d’une époque. L’incarnation suprême d’une illusion maintenue sous perfusion. Ce n’est pas l’âge qui est en cause. C’est le mensonge organisé. Ce n’est pas la vieillesse, c’est l’usurpation tranquille.
Une nation entière, et avec elle une partie du monde, gouvernée, non par un homme, mais par ce que l’on fait dire à sa bouche. Par ce que l’on signe en son nom. Par ce que l’on fabrique autour de son absence.
Et dans ce ballet de simulacres, les médias ne sont pas dupes. Ils sont complices et coupables.
Ils savaient. Tous. Chaque bafouillage, chaque hésitation grotesque, chaque main levée pour saluer un interlocuteur imaginaire… Tout était visible. Rien ne fut dit. Pire : cela fut excusé, enjolivé, “contextualisé”.
On a médicalisé le langage, politisé le symptôme, anesthésié l’analyse. Ils ont préféré l’omission à l’embarras. Le confort de l’entre-soi à la brutalité du réel.
Mais la démocratie, ce n’est pas un spa pour éditorialistes fatigués. Ce n’est pas une salle d’attente climatisée pour chroniqueurs militants. La démocratie, c’est l’art rude de dire ce qui est. Même si cela dérange. Surtout si cela dérange.
Et il faut le redire : défendre la démocratie, ce n’est jamais l’instrumentaliser. C’est défendre — toujours — la vérité.
On ne défend pas la démocratie en cachant l’état d’un président déclinant pour “ne pas faire le jeu de l’adversaire”.
On ne sauve pas la République en maquillant l’incapacité derrière une rhétorique inclusive.
On ne protège pas les peuples en leur dissimulant ce qu’ils ont le droit de savoir : qui gouverne, et au nom de quoi.
L’idéologie, quand elle prend le pouvoir sur la vérité, devient censure. Les censeurs se drapent toujours dans la vertu, mais ils servent tous le même dieu : l’apparatchik. Qu’il soit de droite, de gauche ou du centre, il a besoin d’un écran. Biden est devenu cet écran. Comme d’autres ailleurs (lire l'article bonus). On les dresse, on les expose, on les manipule. Et si par malheur la réalité les rattrape, on détourne les projecteurs.
Je pense souvent à Ponce Pilate. Ce gouverneur paresseux, ce technicien du compromis. Il savait ce qu’il faisait. Il savait ce qu’il voyait. Mais il a préféré s’en laver les mains, pour ne pas abîmer son image. Voilà le pire. Non pas ceux qui mentent activement. Mais ceux qui regardent le mensonge et se disent : “Cela m’arrange.”
Ils se croient subtils. Ils se croient modérés. Ils sont simplement lâches. Ils sont les tièdes de livre de l'apocalypse : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »
Et pendant ce temps, les poissons continuent de tourner. Une bulle après l’autre. On leur parle d’“urgence climatique”, de “valeurs”, de “cohésion”, on leur promet que tout est sous contrôle. Le vieux président sourit. On agite sa main comme une marionnette en chiffon.
Il lit ce qu’on lui écrit. Il confond des pays, se trompe de nom, mais qu’importe. Il est là. Le décor est en place.
L’essentiel est sauf : l’illusion fonctionne.
Alors je parle.
Je parle parce que je l’ai vu venir. Parce que je l’ai écrit, avant même son élection, quand personne ne voulait l’entendre. Il n'y avait pas de réaction ou plutôt, une forme de mépris, le silence de la gêne...
Parce que j’ai refusé les mots d’ordre, les bulles rassurantes, les euphémismes protocolaires. Parce que j’ai cru que la vérité, même seule, valait mieux que le mensonge en cortège.
Et je continuerai.
Je continuerai parce que le bon sens, ce vieux frère raillé, méprisé, relégué dans les marges, reste le meilleur antidote à tous les totalitarismes. Parce que la démocratie ne se défend pas avec des fictions, mais avec des faits. Parce qu’on n’aime pas le journalisme quand on le maquille, mais quand on le laisse mordre.
Je continuerai parce que le silence est une défaite. Parce que Ponce Pilate n’a pas torturé, n’a pas tué, n’a pas condamné. Il s’est lavé les mains. Et c’est toujours la passivité qui ouvre les portes de l’horreur.
Je continuerai parce que vous êtes là. Lecteurs lucides, consciences éveillées, femmes et hommes qui préfèrent penser par eux-mêmes que hurler avec la meute.
Je continuerai.
Et si j'osais, car je nous le dois, je vous demanderai de m’y aider.
🧠 Cet article a été coécrit avec l’intelligence artificielle. Il vous a plu, surpris, enrichi ? Soutenir, c’est partager :
Ce que vous venez de lire n’est que le début… La suite est accessible aux Abonnés qui veulent explorer plus loin et soutenir un média libre !”
Gouverner à bout de souffle

Petite histoire universelle des corps malades qui s’accrochent au sommet de l’État